SOPHIE BINET DANS LES MEDIAS

Publié le 11 juil. 2024
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"Macron doit sortir du déni, il a perdu les élections. S'il ne respecte pas le résultat des urnes, il risque encore une fois de plonger le pays dans le chaos".

SUR RTL le 16 juillet 2024

Aux dirigeants du NFP, elle dit "soyez à la hauteur des millions de salariés qui attendent un gouvernement pour abroger la réforme des retraites et augmenter les salaires. (...) Il y a des millions de personnes qui se sont mobilisées pour ces élections, il n'y a jamais eu autant de participation, maintenant il y a de l'espoir, et il faut y répondre et faire une proposition de gouvernement.(...) Si le nouveau front populaire n'est pas capable de gouverner maintenant, il y aura une énorme désillusion, démobilisation des électeurs et des électrices lors de toutes les prochaines élections, et le seul vainqueur ce sera l'extrême-droite"

Retrouvez l'interviexw intégrale sur https://www.rtl.fr/actu/politique/invitee-rtl-on-n-a-pas-besoin-d-un-gouvernement-de-martyrs-estime-sophie-binet-7900403408

SUR LCI le 11 juillet 2024

Macron, "il faut qu'il entende le résultat des urnes. Il a 2 choses toutes simples à faire. Il doit demander à la formation qui est arrivée en tête aux élections dimanche de désigner un premier ministre. Et la deuxième chose, c'est de laisser faire le parlement et la démocratie parlementaire pour trouver des majorités de projet sur les réformes pour le pays."

"On veut des mesures immédiates pour changer la vie :

  • 1/ l'abrogation de la réforme des retraites,
  • 2/ l'augmentation des salaires et du SMIC,
  • 3/ de l'argent pour nos services publics"

Retrouver l'interview intégrale sur https://www.youtube.com/watch?v=n0rGcfA9FbU

SUR MEDIAPART le 11 juillet 2024

"Il y a des rapports de force dans la société. Le premier rapport de force, c'est l'extrême-droite. le 2ème rapport de force qui est structurel, c'est le capital. (...) On est obligé de lutter contre ces deux forces en même temps.(...) D'habitude, c'est juste le capital contre le travail. Là on a en plus l'extrême-droite qui divise le monde du travail, c'est pour cela que l'extrême-droite est le pire ennemi du monde du travail parce qu'elle nous fracture entre nous et ne nous permet pas de bien nous allier pour être forts contre le patronat."

"Le meilleur moyen de faire reculer l'extrême-droite, c'est de mener des luttes sociales ensemble. Quelle que soit la religion, l'origine, la nationalité. (...) Le syndicalisme en soi est un rempart. (...) Jamais l'extrême-droite ne prospère dans les périodes de conquêtes sociales".

"Pour gagner la grève, et la grève générale, il faut un taux de syndicalisation beaucoup plus élevé. En 1936, il y avait 5 millions de personnes qui étaient syndiquées à la CGT, aujourd'hui on a 600 000 syndiqués. Ce n'est pas suffisant pour avoir des grèves assez importantes. La grève, la mobilisation, ça se construit d'en bas, donc toutes celles et ceux qui ont envie de faire la grève générale, commencez par vous syndiquer, pour construire les choses avec vos collègues, c'est comme cela que ça marche."

Retrouver l'interview intégrale sur https://www.mediapart.fr/journal/politique/110724/sophie-binet-cgt-s-adresse-au-nfp-que-chacun-laisse-de-cote-ses-interets-partisans-et-personnels

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