Le 1er mai, journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs et des travailleuses, a eu cette année un sens particulier. Alors que les guerres se propagent au profit des plus riches, partout sur la planète, les salarié·es,
retraité·es, privé·es d’emploi et la jeunesse ont manifesté pour défendre la paix juste et durable.
En France, plus de 270 manifestations et rassemblements ont été organisés pour défendre une paix juste et durable, nos retraites et nos salaires. Ce sont près de 300 000 personnes, sur tout le territoire, qui ont battu le pavé dans une ambiance familiale et festive, et qui ont montré leur détermination à porter des exigences sociales pour les salaires, les retraites, les emplois dans l’industrie et nos services publics.
Plus de 7 000 manifestant·es ont répondu à l’appel dans l’Hérault dans un cadre unitaire plus large qu’au plan national, ce qui atteste d’une réelle aspiration à l’unité dans la lutte. La CGT ne peut qu’encourager cet élan pour gagner la mobilisation du plus grand nombre de travailleur·ses.Travaillons à l’unité dans chaque localité dans chaque entreprise, danschaque service !
Dans toutes les manifestations, la CGT a réaffirmé la nécessité de défendre une société démocratique et de justice sociale, et a rappelé son attachement à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et contre toutes formes de discriminations, alors que partout, le poison de l’extrême droite progresse. À l’inverse, les salarié·es, les retraité·s, avec leur syndicat, défendent la coopération et la solidarité concrète entre les travailleur·ses du monde entier.
Alors que la guerre commerciale déclenchée par Trump entraîne une nouvelle phase de la crise systémique du capitalisme, la CGT appelle à combattre le moins-disant social et la concurrence entre les salarié·es organisée par les multinationales pour leurs seuls intérêts. Elle rappelle que le meilleur « protectionnisme » est l’amélioration des droits sociaux et environnementaux.
Dans un contexte où la CGT dénombre plus de 360 plans de licenciements, elle alerte de nouveau sur la casse industrielle. Elle appelle l’État à assumer ses responsabilités et à nationaliser les fleurons industriels menacés par la logique du profit, à l’image d’Arcelor. C’est la condition pour préserver les emplois et l’avenir industriel de la France.
Alors que nos services publics sont en grave danger, l’exécutif prévoit encore 40 milliards d’euros d’économies budgétaires : la CGT appelle à leur défense le 13 mai prochain avec la journée de grève dans la Fonction publique. Les enjeux de service public sont aussi au coeur du processus de lutte engagé en mai à la SNCF.
La CGT se félicite de la dynamique du 1er mai, dans un processus de lutte engagé depuis le 8 mars dernier, où les travailleur·ses ont répondu présent à l’appel de la CGT et des organisations syndicales.
Près de 70 % de la population défend, comme la CGT, l’abrogation de la contreréforme des retraites passée en force par 49-3 en 2023. Face à leur volonté de privatiser nos retraites en les jouant en bourse par la capitalisation, défendons notre système par répartition solide et solidaire !
Nos syndicats se réuniront en congrès départemental les 15 et 16 mai. Au programme, l’abrogation de la réforme des retraites, les questions environnementales, la défense de nos services publics, la lutte pour la paix ou encore la syndicalisation des jeunes. Ce sera un moment important de débat et de mobilisation auquel participeront plusieurs responsables confédéraux.
La CGT Hérault appelle dès à présent à préparer activement la journée de grève et de manifestation décidée pour le 5 juin, pour nos retraites, pour gagner l’abrogation de la réforme à 64 ans.