Ce mercredi 23 aout, le syndicat CGT du CHU de Montpelier a déclenché deux alertes F3SCT.
La première alerte concerne le site d’Arnaud De Villeneuve en proie à la très forte canicule ressentie sur la région.
Depuis plusieurs années, la CGT interpelle les différentes directions pour la mise en place des mesures préventives, face aux fortes chaleurs estivales auxquelles sont exposées les patients et les personnels, en particulier ceux de l’hôpital d’Arnaud De Villeneuve. En octobre dernier, la direction s’était engagée à y effectuer des travaux.
Le 12 juillet dernier, nous avions salué les mesures préventives du plan canicule déployées par la direction des travaux et de la logistique du CHU (tract en p/j). Cependant, nous avions souligné qu’elles étaient insuffisantes en l’absence d’un dispositif efficace de climatisation.
Le phénomène de forte canicule de ces derniers jours nous a malheureusement donné raison. Les personnels ont relevé des pics de T° compris entre 35 et 37°dans certains secteurs.
Outre les conditions de travails très dégradées des personnels en service, que penser des conditions de prise en charge des patients hospitalisés ? Certains patients feraient suivre leur climatiseur mobile personnel…
Ces « épisodes » de forte canicule dont la communauté scientifique prévoit la multiplication et l’intensification sur l’arc méditerranéen, doivent amener les autorités sanitaires dont le ministère de la santé, à débloquer rapidement des moyens financiers supplémentaires au CHU de Montpellier pour entamer ces travaux et assurer des conditions de travail et d’hospitalisation dignes d’un hôpital du XXIème siècle.
La seconde concerne le secteur des urgences de Lapeyronie qui fait régulièrement face à un important flux de patients.
Outre la chronicité de cette situation que la CGT dénonce inlassablement et dont les causes précises sont connues des autorités sanitaires depuis plusieurs années (locaux inadaptés, lits d’aval insuffisants, déficit de structures sanitaires, désert médicaux, etc…), les personnels de cette unité subissent à nouveau une problématique récurrente dont ils se passeraient bien.
Dans les faits, malgré les multiples interpellations de la CGT pour que l’ARS effectue des rappels à l’ordre, certaines cliniques privés à but lucratif de la métropole continuent d’adresser aux urgences du CHU de Montpellier des patients, quelques fois chroniques, qui sont pourtant suivis par leurs établissements.
Cette situation est d’autant plus scandaleuse que ces cliniques privées qui revendiquent assurer une mission de service public, sont financées par l’argent de la sécurité sociale.
Le syndicat CGT du CHU de Montpellier attend désormais de l’ARS Occitanie et de l’ensemble des pouvoirs publics et politiques, des mesures coercitives pour que ces établissements cessent ces dérives qui mettent sous pression l’hôpital public, ses personnels et les patients qui y sont hospitalisés en urgence.
Localement, la direction devra également revoir l’organisation des flux, certains dysfonctionnements ayant été observés ces derniers jours.
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